volver | relatos cortos y fábulas:
Victor Hugo |
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XLIV |
XLIV |
Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espèce,
vient de venir. Je lui ai demandé ma grâce en joignant
les deux mains et en me traînant sur les deux genoux. Il
m'a répondu, en souriant fatalement, si c'est là tout
ce que j'avais à lui dire. -Ma grâce ! ma grâce ! ai-je répété, ou, par pitié, cinq minutes encore! |
Qui sait ? elle viendra peut-être ! Cela est si horrible à mon âge, de mourir ainsi ! Des grâces qui arrivent au dernier moment, on l'a vu souvent. Et à qui fera-t-on grâce, monsieur, si ce n'est à moi ? |
Cet exécrable bourreau ! il s'est approché du juge pour lui dire que l'exécution devait être faite à une certaine heure, que cette heure approchait, qu'il était responsable, que d'ailleurs il pleut, et que cela risque de se rouiller. |
-Eh, par pitié ! une minute pour attendre ma grâce
! ou je me défends! je mords ! Le juge et le bourreau sont sortis. Je suis seul. Seul avec deux gendarmes. |
Oh ! l'horrible peuple avec ses cris d'hyène ! -Qui sait
si je ne lui échapperai pas ? si je ne serai pas sauvé ?
si ma grâce ?... Il est impossible qu'on ne me fasse pas
grâce ! Ah ! les misérables ! il me semble qu'on monte l'escalier... |
QUATRE HEURES |
Un juez, un comisaro y un magistrado, no sé de qué especie, acaban de venir. Yo les pedí mi perdón con las manos cruzadas y arrastrándome de rodillas. El comisario me preguntó con una sonrisa fatral sin tenía que decirla más que aquellos. -Mi perdón! Mi perdón! repetí ardientemente o por piedad, cinco minutos todavía! |
Quién sabe? Puede que me perdonen aún! Es tan horrible morir así a mi edad! Frequentemente se han visto perdones que llegan al último momento. A quién le perdonarán la vida si a mí no me la perdonan? |
Aquel execrable verdugo s acercó al juez para decirle que la ejecución debía concluirse a una hora determinada, qu ya iba a dar aquella hora y que él era responsable, sobre todo, que llovía y que podía tomarse de orín la máquina. |
-Oh! Por piedad! Concédame usted un minuto para esperar mi perdón! Si no yo me defiendo. Le morderé al que se acerque! El juez y el verdugo salieron y me han dejado solo. -Solo con dos gendarmas. |
Ah! Cómo arroja el horrible populaco sus gritos de hiean! Quié sabe si me escaparé de sus garras? Por qué no me han de salvar? Si me hicieran gracia de la vida...Es imposible que me perdonen! Ah! La miserable plebe!...Me parece que ya suben la escalera... |
LAS CUATRO |
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