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La globalisation n’a rien réglé |
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La
globalisation n’a rien réglé. Durant les années 90, John Saul a recueilli les commentaires étonnants d’intervenants néolibéraux, très critiques envers la mondialisation. C’est ce qui lui a mis la puce à l’oreille. « Les États-Unis, le pays à l’origine de cette idée, est le plus endetté », affirme l’essayiste. Il y a trente ans, la globalisation surgissait, balayant tout sur son passage. Ses apôtres, les néolibéraux, proclamaient que ce mouvement était inéluctable et que, pour leur plus grand bonheur, toutes les sociétés seraient désormais organisées autour d’un seul élément : l’économie. Ils nous demandaient de les croire ; nous les avons crus. En vérité, la globalisation n’était pas une fatalité, mais une idéologie, une théorie expérimentale visant à remodeler simultanément les paysages économique, politique et social. Or, tout montre aujourd’hui que cette idéologie-là est en train de mourir... Dans la lignée des Bâtards de Voltaire, qui provoqua un électrochoc lors de sa sortie, John Saul décrit un monde en transition, où des pays, voire des continents, à la dérive, ont quitté le " navire global " tandis que s’affrontent les économistes, mais où pointent également les idées et les expériences, bonnes ou risquées, qui préparent la société de demain. La version française du livre de John Saul, « The Collapse of Globalism and the Reinvention of the World » vient d’être traduit chez Payot. La mort de la globalisation devient donc le motif d’une discussion sur un sujet chaud et universel. Aussi nous allons essayer de vous traduire ce que cet essayiste nous dit sur ce sujet de plus en plus critiqué par bien des groupes de populations. D’entrée de jeu, John Saul désire nous faire comprendre qu’il n’est pas opposé au commerce entre nations, vu que c’est une activité naturelle qui a toujours animé le monde. Voici en résumé ce qu’il nous dit: « La globalisation a été l’idéologie
dominante au cours des trois dernières
décennies. Elle est née
dans les années 1970, a connu
son apogée dans les années
80. C’est à ce moment-là que
je me suis penché sur le phénomène ».
Il poursuit « Là où j’en
ai, c’est quand on a fait de
la globalisation une idéologie
incontournable, un phénomène
irrépressible et qu’on
a voulu dicter un ordre du jour mondial » « Dans les années 80,
cette vision s’est transformée
en idéologie. Les gouvernements
ne devaient plus avoir de dette,
il fallait instaurer la liberté d’achat
et de vente de tous les produits
partout dans le monde et respecter
scrupuleusement les contrats financiers
et commerciaux qui avaient préséance
sur les politiques internes des États ».
Deux époques deux réalités,
puisque l’auteur relève
que cette vision de l’activité humaine était,
somme toute, assez bizarre. « On
a voulu imposer mondialement une
théorie économique
libérale - Le libre échange
- qui est née en Angleterre
en 1860 pour répondre à la
pénurie qui sévissait à l’époque
en y mariant le concept du capitalisme
moderne sans aucune restriction ».
Cela n’a pas changé depuis puisque John Saul nous indique encore que « Les Etats-Unis, qui prêchaient pour la globalisation des marchés, sont aujourd’hui endettés comme ils ne l’ont jamais été auparavant ». Il est vrai qu’à partir du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont clairement fait comprendre au reste du monde, qu’ils allaient dorénavant agir selon leur propre agenda. Et c’est ce qu’ils font depuis ce temps. Face à un monde aussi complexe qu’est devenu le nôtre, John Saul poursuit et conclut : « On a fini de tout regarder à travers le prisme économique. Le monde et la société sont beaucoup plus complexes qu’un contrat financier. Malheureusement, avec la mort de la globalisation, on assiste à la résurgence de phénomènes qu’elle était censée combattre. Il y a beaucoup plus de racisme qu’avant, de nationalisme négatif, de pauvreté. La globalisation n’a rien réglé. On est devant un vide inquiétant ». Un bouquin à consulter pour tous ceux qui désirent en savoir plus sur les méfaits de la globalisation. |
La globalización no ha arreglado nada Afirmar que la globalisación de la economía era el remedio que iba a resolver todos los problemas del planeta permitiendo un mejor repatición de la riqueza del mundo era un cebo sostiene el ensayista canadense John Saul. Prognostica la muerte de la globalisación. La mundialisación o globalisación, una idea propuesta en los años 70 y que daba la prioridad a la economía era muy popular durante los años ochenta. Si se hace un listado de todas las promesas del 1970, que debía de generar un riqueza extraordinaria, John Saul comprueba que el PIB y la creación de riquezas de hoy son en total poco saludable por el mundo.
En los años 80 está visión se convertió en ideología. Los gobiernos no debían estar endeudados, se debía poder comprar y vender todos los productos en todo el mundo y respectar escrupulosamente los contratos financieros y comerciales que tenía la primacía sobre las políticas internas de los estados." Dos épocas, dos realidades, porque el autor destaca que esta visión de la actividad humana era bastante rara. "Se quiso imponer a nivel mundial una teoría de una economía liberal - El mercado libre - que nació en Inglaterra en 1860 para responder a la pobreza que reinaba en esta época uniendola con el concepto de capitalismo modern sin ninguna restricción."
Esto no ha cambiado desde este entonces y John Saul nos indica que "Los Estados Unidos, que predican la globalisación de los mercados son endeudados hoy de una manera que nunca lo fueron antes. "Es cierto que después del 11 de septiembre 2001, los Estados Unidos han dejado entender al mundo que a partir de entonces procederían a su propia discreción, lo que efectivamente hacen desde este entonces.
Un libro que deben leer todos aquellos que quieren saber más sobre los malos efectos de la globalisación. |
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